Une campagne, près de St-Pétersbourg. Mme Larina a deux filles, Olga, la rieuse fiancée du poète idéaliste Lensky , et Tatiana, la romantique, qui s'éprend de l'ami de Lensky, Oniéguine, un personnage byronien, sceptique et dés- abusé. Elle lui écrit une lettre d'amour passionnée qu'elle fait porter par sa nourrice. Oniéguine la rencontre et lui répond d'un ton sec qu'il n'est pas fait pour le mariage.
Au cours du bal d'anniversaire de Tatiana, Oniéguine, furieux d'avoir été conduit par Lensky dans cette société ennuyeuse - où le vieux précepteur français, M. Triquet, chante un couplet naïf - fait la cour à Olga, au désespoir de Tatiana. Lensky le provoque en duel.
A l'aube, Lensky tombe sous le premier coup de pistolet de son ami.
Quelques années ont passé. Oniéguine a voyagé pour oublier, et se retrouve à St‑Pétersbourg dans un grand bal. Le Prince Gremine lui présente sa femme: C'est Tatiana, aux allures royales, et Oniéguine comprend qu'il l'aime. Il lui écrit, et Tatiana lui reçoit dignement, lui retournant sa leçon de morale de naguère. Avec douceur, elle lui avoue qu'elle l'aime encore, mais qu'elle demeurera fidèle à son époux, et le renvoie pour toujours.