Wolfgang Amadeus Mozart

Mozart est le fils du musicien (violoniste), compositeur et pédagogue (une méthode du violon), Léopold Mozart, né et originaire d'Augsbourg, ville de Bavière, qui occupe alors la fonction de vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, et de Anna Maria Pertl, son épouse. Wolfgang est le cadet de sept enfants. Son acte de baptême porte les prénoms de Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus. Wolfgang se fera appeler généralement "Wolfgang Amadè Mozart ».
Dès l'âge de trois ans, Mozart révèle des dons prodigieux pour la musique. Ses facultés déconcertent son entourage, et incitent son père à lui apprendre le clavecin dès sa cinquième année. À l'âge de six ans (1762), il compose déjà ses premières œuvres.
Entre 1762 et 1766, le jeune Mozart entreprend le Grand Tour lors d'un long périple musical avec son père, employé par le prince-archevêque Schrattenbach, ainsi qu'avec sa sœur aînée Maria-Anna qu'il appelle Nannerl. Ils vont d'abord à Munich, puis à Vienne, avant de s'engager, le 9 juin 1763, dans une longue tournée en Europe.
En 1769 le prince-archevêque le nomme maître de concert à Salzbourg. Le 16 décembre 1771, le prince-archevêque Schrattenbach décède. Le Prince-archevêque Colloredo devient son nouvel employeur. À la différence de son prédécesseur, lui tolère moins les voyages de la famille Mozart. Mais le jeune musicien se résigne mal à rester dans sa ville natale. En outre, son nouvel employeur lui impose la forme des pièces qu'il doit composer pour les cérémonies religieuses. À dix-sept ans, il a du mal à accepter ces contraintes, et ses relations avec le prince-archevêque se dégradent au cours des trois années qui suivent. En 1776, Mozart qui a alors vingt ans, décide de quitter Salzbourg. Mais le prince-archevêque refuse de laisser partir son père, et lui impose de démissionner de son poste de maître de concert. Après une année de préparatifs, il part avec sa mère, tout d'abord à Munich, où il n'obtient pas de poste, puis à Augsbourg, et enfin à Mannheim, où il se lie d'amitié avec de nombreux musiciens. Mozart, désormais débarrassé de l'autorité de son père et de son employeur, peut enfin composer plus librement. En 1782, l'empereur Joseph II lui commande un opéra. Le 7 décembre 1787, Joseph II, satisfait de Mozart, le nomme musicien de la chambre impériale et royale. Mozart tentera en vain d'obtenir le poste de Konzertmeister impérial, la fonction occupée par Gluck. À ce traitement, Mozart ajoute ses cours privés donnés à la noblesse ou à la bourgeoisie de Vienne, le fruit des concerts par souscription qu'il organise et qu'il dirige et des gratifications pour chacun de ses opéras. Durant les dernières années de sa vie, Mozart est souvent malade, et chroniquement endetté, ceci malgré de nombreux succès très bien rétribués, car il mène grand train de vie. Il compose beaucoup : sonates, concertos, symphonies, opéras. L'année 1790, qui voit le décès de l'empereur Joseph II, et son successeur Léopold II n'est pas favorable aux francs-maçons. Mozart meurt le 5 décembre 1791 à l'âge de trente-cinq ans. Les raisons de sa mort restent inconnues. Il était alors obèse et alité. Elles ont fait l'objet de nombreuses publications et près de cent quarante causes possibles ont ainsi été citées.
Mozart est, avec Haydn et Beethoven, l’un des principaux représentants du style classique « viennois ». Cela ne suffit certes pas à le définir. Dans une époque dominée par le style galant, Mozart réalise la synthèse avec des complexités contrapuntiques propres au baroque tardif, et avec des formes novatrices influencées notamment par les fils Bach ou par Haydn. Si Mozart est le meilleur représentant du style classique, son style va toutefois bien au-delà : il est l’un des plus personnels et des plus immédiatement reconnaissables à l’oreille.


Sources


Source wikipedia